Passe dans la catégorie des Premiers Grands Vins Classés, ce qui vient récompenser une typicité certaine et des prix très sages.
La famille Dubois est entrée en viticulture en 1885. Un siècle plus tard, Richard, fils de Jean et Simone Dubois, reprend l'exploitation familiale avec son épouse Danielle. Tous deux sont œnologues. En 1985, l'exploitation grâce à l'amour qui a été porté par les parents de Richard, est en excellent état et présente une belle infrastructure. Dès ce moment là, une philosophie, un plan, sont établis : contrôle rigoureux des rendements (avec une mise au régime stricte des vignes), contrôle de l'état qualitatif du vignoble, vendange et vinification parcelle par parcelle, cépage par cépage, terroir par terroir, et retour à un élevage raisonnable en fûts.
Au sommet. Les grands-parents paternels s’installent en Gironde à la fin du XIXe siècle. Les grands-parents maternels arrivent quant à eux vers 1925. Originaires du Périgord et de Corrèze, ils se consacrent à l’agriculture et à la viticulture, à Arveyres une commune près de Libourne où l’on fait du Bordeaux Supérieur. Le fils, Jean Bouldy, et sa femme Andrée, achètent Château Bellegrave en 1951. Le couple s’attelle à la tâche en bon vigneron, ne comptant pas son temps aussi bien dans la vigne que dans le chai. Sur la seconde partie du XXe siècle, les Bouldy sont les dignes représentants de ces familles qui ont donné un nouvel essor à l’appellation Pomerol, avec courage, humilité, persévérance et sur des propriétés à l’image de leur discrétion et de leur abnégation.
Jean-Marie Bouldy reprend la propriété en 1980, rejoint par sa femme, Pascale en 1995. Leurs enfants viennent aussi travailler à la propriété, Aurélie en 2014 et Jean-Baptiste en 2015, perpétuant ainsi la vocation très familiale du Château Bellegrave. Cette belle propriété́ de 8,5 ha, 75% Merlot et 25% Cabernetfranc, bénéficie d’un terroir de graves caillouteuses de surface, d’argile et de sable et d’un sous-sol riche en oxyde de fer, également appelé “crasse de fer”. Agriculture biologique contrôlée par Ecocert.
Magnifique Pomerol 2017, au nez dominé par les fruits rouges à noyau et des notes de fumé, ample, racé et volumineux, avec, en bouche, des connotations de cannelle et de petits fruits rouges macérés (fraise, myrtille), complexe et savoureux, de grande évolution. Typicité et séduction dominent ce très grand 2016, où l’élégance prédomine, avec ces petites nuances d’humus et de fraise des bois mûre, tout en bouche, de couleurpourpre, aux tanins présents et délicieusement fondus. Superbe 2015, épicé, généreux, aux tanins savoureux, ample et distingué, suave, dense, avec des nuances de mûre et d’humus, de bouche complexe. Le 2014, très typé, qui dégage un nez subtil où dominent la prune et les sous-bois, mêlant rondeur et structure, avec, en bouche, ces nuances de cerise et de cannelle, est d’un bel équilibre, tout en nuances.
Le 2013, “sur le fruit”, où dominent des notes de cassis, de griotte et d’épices, c’est un vin savoureux. Joli 2012, tout en bouche, avec des nuances de cuir et de griotte confite, un vingras et corsé, ferme et persistant, de très bonne évolution. Le 2011 dégage un nez riche et subtil dominé par les petits fruits rouges cuits, un vin tout en harmonie, structuré, généreux, très aromatique, avec des tanins. Le 2010 est l’une des plus belles réussites du Château, de couleur grenat profond, un grand vin très équilibré, au nez comme en bouche, avec des nuances de groseille, de cassis et de truffe, avec des tanins riches, à la fois puissants et savoureux. On poursuit avec ce remarquable 2009, charnu et charpenté, de bouche ample, au nez complexe (cuir, mûre, poivre), tout en puissance et finesse, de belle couleur. Œnotourisme sur place.
Depuis 1964, la famille Rocher élabore des vins de gardeAOC Montagne Saint-Emilion riches et puissants. En 1964, Abel et Victorine Rocher, achètent une maison girondine avec 30 ares de vignes dans le hameau de Mirande au coeur de l'appellation Montagne Saint-Emilion. En 1995, après avoir travaillé une quinzaine d'années dans l'élevage bovin en Charente Limousine, Jean-Claude Rocher, leur fils, reprend le domaine de 2.5ha. Il réajuste les pratiques culturales en fonction de chaque parcelle (enherbement des vignes, vendanges vertes, effeuillage), perfectionne ses techniques de vinification (tri de la vendange, assemblage) et crée la cuvée Prestige élevée en fût de chêne. Parallèlement il développe la vente directe et adhère à la charte des Vignerons Indépendants.
Aujourd'hui, Hervé Dupeux, gendre de Jean-Claude, l'a rejoint sur l'exploitation familiale après avoir travaillé comme architecte paysagiste. Le vignoble familial de 4.9 ha sétend sur des solsargilo-calcaire (2.1 ha) et argilo-siliceux (2.8 ha) caractéristiques de l'AOC Montagne Saint-Emilion avec un encépagement de 80% Merlot et 20% Cabernetfranc. La production moyenne est de 25 000 bouteilles par an réparties en 2 cuvées, Traditon (élevage en cuve inox) et Prestige (élevage en fûts de chêne). Les bienfaits de la nature, le lent travail du temps et le respect des traditions se retrouvent dans la qualité de leurs vins : par la pratique d’une taille rigoureuse, de l’éclaircissage des grappes, de l’effeuillage, des vendanges manuelles de raisins mûrs et sains, du tri, d’une cuvaison douce et suffisamment longue, et enfin d’un élevage de douze à dix-huit mois.
Superbe Montagne-Saint-Émilion cuvé́e Prestige 2016, de belle robe grenat, gras, riche et charnu, au nez dominé par le cassis, le cuir et la griotte, un vin développant des tanins fins, tout en bouche, de garde. Remarquable 2015, tout en couleur et en matière, au nez de griotte et de fumé, gras, très bien charpenté, d’un bel équilibre en bouche, aux tanins denses et soyeux à la fois, de garde. Magnifique Montagne-Saint-Émilion Tradition 2017, aux senteurs de fruits, de cannelle et d’humus, bien structuré au nez comme en bouche, un vin riche et savoureux en bouche. Le 2016, médaille d'Or aux Vignerons Indépendants, généreux, à dominante de pruneau, marie une finessetannique à une rondeur persistante.
Propriété familiale depuis 4 générations, où le fils, Julien, qui travaillait avec son père depuis huit ans, est désormais gérant.
“De 5 ha en 1910, l'exploitation s'étend aujourd'hui sur 20 ha. Chaque génération a contribué à cet agrandissement et a su amener son savoir faire et son expérience pour développer le vignoble. Tout en respectant la tradition, nous travaillons dans un souci de modernité, car ceci est nécessaire à l'évolution qualitative de nos vins. Ainsi nous faisons de notre domaine un espace dynamique et moderne tout en conservant les techniques traditionnelles de vinification qui donnent au vin toute sa saveur et sa qualité. C'est avant tout la passion du vin et de la vigne qui nous unit et qui donne à notre domaine cet esprit de famille qui lui est propre. Le vignoble est exposé sur coteaux sud-ouest, avec des sols en majorité argilo-graveleux. Beaucoup de soins sont apportés à la préparation des vignes (effeuillage et éclaircissage, vendanges manuelles pour les raisinsblancs et les rouges des meilleurs coteaux...).”
Belle sélection avec ce Blaye Côtes de Bordeaux rouge Tradition 2016, 80% Merlot et 20% Cabernet-Sauvignon, élevage 18 mois en cuves, coloré, charpenté, parfumé, bien dense, aux tanins présents et fondus à la fois. Le Blaye Côte de Bordeaux rouge Réserve 2016, 60% Merlot et 40% CabernetSauvignon, élevage 12 mois en barriques, est d’un beau rouge profond, concentré et fruité, avec des taninssouples, et un nez où dominent la groseille et les épices.
Superbe Blaye Côtes-de-Bordeaux blanc Sauvignon 2018, 80% Sauvignon et 20% Muscadelle, élevage en cuve, aromatique, c’est un vin floral, d’une belle fraîcheur persistante. Goûtez également le BordeauxClairet, issu d’une macération de 24h des Merlot 60%, Cabernetfranc 20%, Cabernet-Sauvignon 20%, de belle teinte soutenue, tendre, à prévoir, lui, sur des sardines ou un poulet à la chinoise.
Un domaine sur sol de sables graveleux. Le vignoble de 13 ha est composé de 50% Cabernet-Sauvignon, 40% Merlot, 5% Cabernetfranc et 5% Petit Verdot. Vinification selon les méthodes traditionnelles médocaines, et vieillissement de 12 à 18 mois en fûts de chêne.
Le nouveau propriétaire, Thierry Kerdreux, à une réelle volonté de travailler dans une culture plus raisonnée tout en gardant toute l’équipe du domaine qui a une grande expérience et connaissance de ces vins.
Vous allez apprécier son Médoc Les Hauts de David 2016, médaille d’Argent Lyon 2018, aux connotations complexes de griotte, de pruneau et de sous-bois, avec des tanins mûrs, de bouche veloutée et ample, auquel il faut laisser du temps pour s’exprimer au mieux. Son 2015, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez distingué et persistant de fruits noirs et d'épices, aux tanins bien enveloppés, c’est un vin puissant, de belle matière. Le 2014 est de roberubis, avec des arômes de fruits surmûris et de poivre noir, charnu, complexe, avec des saveurs intenses, de bouche généreuse.
Excellent 2012, aux arômes de fruits mûrs (cassis, mûre) et de réglisse, un vin étoffé, charnu en bouche, avec des nuances de fruitscuits à noyau et de cannelle, ample et franc, typé, de couleur profonde, parfait avec, par exemple, un navarin de souris d'agneau ou des tendrons de veau aux champignons et à la tomate.
Goûtez également le Château Les Abèdes 2015, très classique, au nez subtil et puissant, avec ses notes délicates de fruits rouges mûrs et de fumé, associe structure et élégance, un vin séducteur et distingué.
❤❤❤❤❤ Vignoble de 38 ha plantés sur un sol de formation caillouteuse mêlée de sable et d?argile (c?est ce que l?on appelle des croupes). Construit vers 1830 par Philippe Delacourt, reconnu Seigneur du Bourdieu, dans le style architectural des maisons de maître du XIXe siècle, le Château apparaissait déjà dans la 2e édition du Féret (1878) ainsi que dans la 1ère classification des Crus Bourgeois de 1932.
On est toujours sous le charme de ce beau Médoc Cru Bourgeois 2016, 50% Merlot, 49% CabernetSauvignon et 1% Petit Verdot, âge moyen des vignes 32 ans, élevage 12 mois en barriques de chêne, tout en arômes et structure, d?une belle ampleur, bien structuré, un vin qui sent la fraise des bois et l?humus, aux taninsfermes et soyeux à la fois, d?une finale complexe, de garde, bien sûr. Le 2015, vraiment remarquable, de robe grenat intense, équilibré, aux notes de cassis bien mûr, avec des nuances fumées, puissant, corsé, un vin qui commence à se fondre. Le 2014 est un vin aux tanins présents, intense en bouche, marqué par son terroir, au parfum de cerise et de sous-bois, d?excellente garde. Le 2013 est charmeur, au nez délicat de petits fruits rouges mûrs (cassis, mûre) et d?humus, aux taninssoyeux, à la fois puissant et fin, un joli vin mêlant rondeur et structure, où l?élégance prédomine.
Le 2012, charnu, est riche en matière, aux tanins équilibrés, où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, de bouche riche et corsée, de garde.
Le 2011 est excellent, d?un beau rouge profond, concentré et fruité, avec des taninssouples, et un nez où dominent la groseille et la prune, avec une touche poivrée. Le 2010, caractérisé par un nez complexe (cassis, épices...), réunit puissance et souplesse, riche et fin, typé, de bouche pleine. Guy Bailly
❤❤❤❤❤ Au sommet. Jean-François Janoueix est chaleureux, respecté et respectable, et porte la bonne parole des crus du Libournais aux quatre coins du monde. Chaque année, les vins collectionnent les récompenses.
Le Château Haut-Sarpe, aménagé en côte et en bordure du plateau calcaire, est l?un des plus anciens et l?un des plus justement réputés de Saint-Émilion. Cet édifice de grand style, avec son pavillon central inspiré du Trianon, a belle allure; il est conforme à l?esprit de ce vin, Grand Cru Classé, et très représentatif de l?essor viticole de Saint-Emilion au début du siècle et de la tradition de qualité que symbolisent, aujourd?hui comme hier, les enfants et les petits-enfants de Marie-Antoinette et de Joseph Janoueix.
Spendide Saint-Émilion GCC Château Haut-Sarpe 2017, élevage sur lies jusqu?au printemps, puis 12 mois en barriques de chêne français, aux notes de sous-bois et de cassis mûr, de bouche fondue, légèrement épicé, persistante, un vin de très bonne charpente et d?une grande harmonie. Très séduisant 2016, il a une belle concentration d'arômes (cassis, épices...), ample, de belle charpente, de couleurpourpre, très bien élevé, de bonne garde, naturellement. Le 2015, médaille d'Or Paris, avec cette touche de griotte mûre au palais, est dense, alliant souplesse et fraîcheur aromatique, aux tanins enrobés, très harmonieux.
Il y a encore le Castillon Côtes de BordeauxChâteau La Gasparde 2016, tout en fruits, tout en finesse, de bouche flatteuse, très charmeur.
Jean-François Janoueix
37, rue Pline Parmentier - BP 12
33506 Libourne
Tél. : 05 57 51 41 86 Email : info@j-janoueix-bordeaux.com www.josephjanoueix.com